Nous voilà enfin à Djanet. A l’arrivée 2 jeunes maliens me demandent de remplir leur fiche d’arrivée, beaucoup d’entre eux essayent de s’en sortir en venant en Algérie, espérons qu’ils auront de la chance.

En attendant de rejoindre l’équipe avec les chameaux, on va se balader dans Djanet, petite ville où on cherche déjà de l’ombre. On a acheté un chèche, une bande de tissu de plusieurs mètres de long qu’on s’enroule autour de la tête pour se protéger du soleil et de la chaleur mais pas suffisant pour passer pour un local..

On récupère notre guide et on rejoint les chameliers : 5 chameliers avec une douzaine de chameaux. Ils ont libéré les chameaux pendant qu’on se prépare puis au moment de partir ils s’aperçoivent qu’ils se sont barrés. Ça commence fort l’organisation.

Nous voilà partis avec chacun un petit sac contenant de l’eau et 2-3 bricoles. Oui il faut parler de l’eau, ils ont prévu plusieurs jerricans d’eau pour nous. Eux doivent boire le quart de ce qu’on boit. Faudra s’assurer de mettre de l’hydropure, sinon turista assurée.

La balade commence, les chameliers prennent un autre chemin et on doit les rejoindre en fin de soirée au camp. On va traverser des endroits incroyables avec des sortes d’aiguilles rocheuses en plein milieu de sable jaune-orangé.

Mais apparemment, on marche trop lentement et le guide s’inquiète un peu et finalement on arrive juste à la nuit. Les chameliers au camp commençaient à s’inquiéter et ont allumè des lumières pour qu’on les repère de loin. Finalement on arrive juste à temps, certains sont déjà couchés à cause de la chaleur. Moi, le chèche m’étouffe, je préfère porter mon chapeau à la Ricardo Jones. Au camp, bonne surprise, certains ont apporté du saucisson et du Pastis. J’avais pensé en apporter mais en pays musulman je me suis dit que ça serait mal perçu. Les chameliers mangent à part et ça ne leur pose pas de problème. Imaginez-vous en plein désert sous un ciel étoilé avec un pastaga à la main (ok, il est un peu tiède, mais c’est pas grave).

Les chameaux ont porté des sortes de petit matelas qu’on installe sur le sable avec nos sacs de couchage par-dessus (il fait très froid la nuit). Le lendemain, tout autour des matelas, plein de petites traces de pas de bestioles qui ont dû dormir sous le matelas pour la chaleur.