Alors le principe est de se lever tôt avant qu’il ne fasse trop chaud et on marche jusqu’à midi pour rejoindre le prochain camp (les chameliers seront déjà arrivés) avant le plein soleil. Puis on fait une sieste jusqu’à 5 heures puis on va faire une ballade autour du camp.

Le soleil tape quand même très fort et on doit bien picoler 2-3 litres d’eau le matin.

Le guide nous montre de vieilles peintures rupestres qui datent… Oh oui au moins très vieux, du style préhistoire.

Il faut suivre le guide et pas trop s’écarter car il y a des serpents assez dangereux qui parfois mordent les chameaux et ils y restent, alors nous, simple bonhomme…

A un moment donné, notre guide commence à s’exciter et nous montre dans le creux d’un rocher une de ces fameuses vipères. On se dit on va passer au loin et il n’y aura pas de problèmes. Mais non, il préfère la tuer car peut-être un jour elle pourra mordre quelqu’un. Il fait le tour du rocher et bloque les différentes sortis avec des broussailles et nous demande de monter en hauteur sur des rochers. Puis il allume les broussailles. On se dit que la vipère va essayer de se barrer mais rien ne sort. Une fois le feu éteint, on retrouve la vipère complètement éclatée. J’ai demandé si ça se mangeait mais apparemment c’est pas la coutume locale.

En termes de paysage, on continue à se balader entre les aiguilles rocheuses. Dans quelques jours, juste avant la fin, on va rejoindre les grandes dunes de sable.

On a croisé une famille de touareg qui vit vraiment au milieu de nulle part. L’homme marche pied nu, il a une épaisseur de corne sous les pieds qui est assez impressionnante. On se met autour de leur petit camp avec un soupçon d’ombre. Le guide nous explique que la famille vit ici avec ses quelques chèvres.

Lors d’un après-midi, on est allé faire une balade pour rejoindre une guelta : C’est un point d’eau dans le désert. Le guide ramasse une vieille boite de conserve au bord du point d’eau, la remplit et y boit. Nous on regarde la flotte, c’est tout juste si on ose y mettre les mains alors en boire, c’est se garantir des amibes et plein d’autres choses sympathiques. Vous verrez dans mon prochain mail mais certains sont touchés par la turista. Avec le reste de l’eau, le guide s’écarte pour se rafraîchir. Nous, plusieurs jours à utiliser de temps en temps des lingettes, on en a finalement pris un peu pour se nettoyer.