On est au bord d’un lac d’eau chaude au pied du volcan Khodutka qu’on devait gravir mais impossible à cause du temps. On bulle (on passe notre temps à nous baigner dans le lac), on devait se reposer 1 jour mais il y a trop de nuages et l’hélicoptère ne peut pas venir nous chercher (à moins que les pilotes aient trop fait la fête la veille) donc on est là pour 2 jours supplémentaires à s’emmerder. Les autres ne parlent toujours pas plus. Alors on tape le carton, le Durac que j’ai appris en Ouzbékistan. Parti comme c’est parti, on est là pour la semaine.

Un point important : L’eau. Ici, il n’y a que de l’eau bouillante, avec des odeurs de souffre, assez ragoûtante qu’on ne va pas boire. Le guide nous a montré un point d’eau potable. C’est entouré d’algues et de vases qui sentent diablement bon, vite un hydropure…

On est là depuis plus longtemps que prévu, le niveau de la bouffe baisse, le guide est parti aux champignons. En 15 minutes, il revient avec 5 kg, espérons qu’il s’y connaît !!!

Au fait, le Pierre est sur les rotules, il doit me détester…