‘allah akbah’… ça y’est on se lève, la neige est tombée….

Le but est de monter au camp Barafu (qui veut dire ‘glace’, tout un programme) à 4600m. Grimper une grande paroi rocheuse, pour nous ça va être pas trop dur mais pour le porteur, ça va être plutôt galère, et on arrive vers 14h00 au camp. On part à 8h30.

Tout le monde tient le choc, certains ont besoin de temps en temps de s’écarter du chemin pour un besoin urgent. Une chance, à cette altitude, il n’y a pas de moustiques.

Arrivée au camp sous la pluie, on a dû faire plus vite que prévu car les porteurs n’ont pas monté toutes les tentes et fument une clope tranquillement. Scandale, notre guide Abraham s’énerve et prend un bâton pour faire semblant de les frapper. Nous, on ne doit surtout pas s’en mêler, ça ne nous regarde pas, mais personnellement, je m’en tape que la tente soit montée, je peux la monter tout seul, mais bon, je suis le client, le descendant des esclavagistes, je dois être servi…

Après la pluie et la grêle (oui, un peu de grêle ne peut faire de mal), nous avons enfin quelques rayons de soleil avec une belle vue sur le Mawezi. Oui, en fait le Kilimanjaro n’est pas une montagne mais une chaîne de montagne, et le mont que l’on appelle le Kilimanjaro est en fait le Uhuru

Planning de l’ascension : On doit se reposer sous la tente jusqu’à 17H00, puis on dîne et on essaye de se recoucher pour dormir jusqu’à 23h30 pour partir faire l’ascension finale. Bien, évidemment, je n’ai quasiment pas fermé l’œil de la nuit, de même pour mes collègues. Alors en attendant on tape le carton. On est devenu les rois de la belote contrée !!