Paris, 27° et je suis en train de prendre l’avion pour le Spitzberg où je m’attends à une température au maximum à 0°. Faut vraiment être un peu con… Objectif : Trek en ski de fond dans la glace en tirant une pulka. C’est vrai, j’aurai pu trouver plus simple du style transat-paréo. Mais là-bas, ils connaissent pas trop les transats et encore moins les paréos.

Au fait, j’ai oublié de préciser : 2 jours avant de partir je me suis fait mal en haut de l’épaule gauche et ce matin en prenant mon sac je me suis coincé le bas du dos. Ça va être folklo le trek !!!

Quelques mots sur le Spitzberg, c’est l’île principale de l’archipel Svalbard géré par la Norvège au niveau du cercle polaire à 78° Nord.

Mon billet d’avion sous les yeux, je m’envole pour Oslo puis d’Oslo envol pour la grande ville du Spitzberg : Longyearbyen, soit 1500 habitants. Au fait, j’ai 6 heures d’attente à l’aéroport d’Oslo, top.

Me voilà à l’aéroport d’Oslo sans argent norvégien et surtout sans connaître le cours de change avec l’euro. Je me pointe à un distributeur, et le minimum à retirer est de 500 couronnes. Bon, ok je retire 2000 couronnes histoire d’avoir du cash, et en fait ça fait 55 euros. C’est comme ça qu’on s’aperçoit que le niveau de vie en Norvège est extrêmement élevé car au minimum on tire 55 euros…

Avec 3 autres personnes, on décide de prendre un train pour aller sur Oslo plutôt que de poireauter à l’aéroport : Pour 10 minutes de trajet aller-retour, je vous demande un prix, n’ayez pas peur, lancez vous : 35 euros mais il faut reconnaître que ça n’a aucun rapport avec nos RER car ils sont propres, clean et le contrôleur nous donne même un plan de la ville.

Oslo est une jolie ville avec rue piétonne et un joli port avec des vieux gréements. Sur le port, il y a une petite fête foraine et à un des stands on gagne des ballons en forme de préservatif… pourquoi pas !

Comme il se fait un peu faim, on décide de manger un truc vite fait et on va au MacDo (et oui….). Résultat 12 euros pour un hamburger poulet et quelques frites.

Finalement on reprend le train pour l’aéroport et nous voilà arrivés à l’aéroport de Longyearbyen à 2h du matin.

Rappel : ici, il fait toujours jour (j’ai pas dit soleil) car à partir du début avril, le soleil ne se couche plus. Ça fait bizarre d’aller se coucher à 3 heures du matin en plein jour…