Puis, on part sur Bali pour la ville d’Ubud, ville des artistes de Bali, en particulier depuis l’affluence des touristes. On s’est pris un petit hôtel au milieu des rizières, avec des petits ponts et une piscine, cadre super sympa. Ca me change de mes précédents hébergements. A Ubud, les touristes sont différents de ceux de Kuta, pas de surfeurs australiens…

On s’est loué un scooter pour visiter les villages aux alentours. Mais on s’est pris la flotte chaque jour et Caroline est tombée malade. Et le dernier jour, coup de chance habituel, on a crevé à quelques kilomètres de la ville et on a du trouver une camionnette pour ramener le scooter. Résultat, j’ai traversé toute la ville debout sur la camionnette en tenant le scooter avec la braguette ouverte.

Ubud est réputée pour sa culture et ses spectacles et donc tous les soirs on est allé assister à des spectacles de danse Barong, Legong et des spectacles d’ombres de marionnettes. Un soir, on est allé à une cérémonie non touristique, les 200 ans d’un temple. Il devait y avoir 4 ou 5 touristes qui sont partis juste au début de la cérémonie religieuse et avec Caroline on était les deux seuls touristes. Les locaux nous ont gentiment accepté et nous ont donné des fleurs pour participer à la cérémonie. On est tous assis sur le sol et au son de la musique on doit, par trois fois, lever les mains jointes avec une fleur vers le ciel. Puis, quelqu’un passe avec un récipient d’eau ‘bénite’ et on doit se mettre de l’eau sur le visage et des petits morceaux de riz sur le front et la bouche. Mais le problème était de savoir quoi faire et à quel moment, donc tu regardes ce que font tes voisins.

L’endroit sympa est la Monkey Forest où vit plus de 200 macaques pas très farouches. Si tu te pointes avec des bananes, ils te tombent tous dessus. Parc contre si c’est un surveillant du parc, ils ne vont pas s’approcher. Il y a plein de rizières où tu peux faire des ballades mais maintenant, business oblige, tu dois payer pour les traverser. On est allé voir le plus grand site de temples à Bersakih mais on est sans arrêt harcelé par les vendeurs de conneries ce qui fatigue à force. Pareil pour aller voir le volcan Batur, à peine on s’arrête pour voir la vue, tous les vendeurs te tombent dessus.

Finalement, toutes les bonnes choses ont une fin et on a du revenir sur Legian pour la dernière journée. Un peu de shopping histoire de dépenser les quelques sous qui nous restaient. En 40 minutes de marche, j’ai du être interpelé 200 fois pour des montres, des lunettes, des massages, des taxis…Vraiment plein le cul!!!!

Ricardo le balinais