Lever à 4h du matin et étonnement le guide est là pour t’amener avec sa bagnole à l’aéroport. La bagnole crachait ses poumons et on a failli pas arriver à l’aéroport mais ouf c’est bon, un mauvais signe prémonitoire. Devant l’aéroport, t’as hésité à dire au guide de te laisser et que tu allais te démerder. Finalement il vient avec toi. Dans la salle d’enregistrement, le vol American Airlines qui est à 6h30 du matin est indiqué comme annulé. Oulah, ça pue cette histoire. Etonnement assez peu de personne au guichet American Airlines. Il y a deux queues. Si tu parles espagnole, ca va plus vite. T’y vas avec ton guide (qui est très gentil mais qui en trois semaines n’a jamais été super pêchu).

On t’explique qu’il y a eu une tornade à Miami, que les vols ont été annulés les jours derniers. Mais, l’avion est dans la ville de Santa Cruz et il part à 9h pour Miami. Donc si tu arrives à être là-bas à temps, il y a pas de problème mais American Airlines considère que c’est à toi de te démerder. Et ça devient la course pour essayer de trouver un vol intérieur sur n’importe qu’elle compagnie pour rejoindre Santa Cruz à temps (il y a une heure d’avion). Tu essayes avec ton guide de faire la queue un peu partout mais tous vols sont complets. Ben oui, American Airlines a prévenu ses clients la veille donc pas cons, les gens se sont organisés. C’est pour ça qu’il y a peu de personnes à l’aéroport. Sauf que toi, comme la veille était un dimanche, Allibert n’a pas de service d’urgence et donc n’a pas retransmis l’info. Personne ne trouve de solutions, les gens commencent à s’énerver. Prendre un bus ? Euh, il y a 24h de route donc c’est mort. On retourne au guichet American Airlines revoir la même personne. Elle te dit qu’il n’y a pas de vol pour Miami avant le 5 septembre. Hein, quoi, on est le 27 Août. C’est une blague ou quoi ? American Airlines en a rien à foutre, ils considèrent que c’est lié à un problème météo et qu’ils sont pas redevables.

Après discussion, il y a une possibilité pour le 1er septembre, soit 5 jours à attendre à La Paz. Toi, tu dois bosser dans deux jours. Ca gueule de plus en plus, les gens demandent à ce que l’avion de Santa Cruz vienne ici avant de partir à Miami. Oui bien sûr, on y croit. Les employés d’American Airlines ont en tellement rien à foutre qu’ils se barrent des guichets. Nous, notre hôtesse reste, on est calme. Pas beaucoup de solutions. Tu te dis que tu vas prendre le vol pour le 1er et que tu verras ensuite. Puis, tu te dis que finalement c’est pas à toi de gérer et donc tu appelles ton agence Allibert de ton mobile. On te fait poireauter, ben oui c’est toi qui appelle, ca leur coûte rien. Et la première chose qu’on te dit, c‘est «alors vous avez raté votre avion». Euh pas exactement… La personne revient de vacance aujourd’hui donc elle est au courant de rien. Elle dit qu’elle va regarder et qu’elle rappellera l’agence locale. Super !

Il est 6h du matin, il y a plus rien à faire à l’aéroport. Un groupe d’italiens s’énerve devant les guichets quasi-vides d’ American Airlines. Tu retournes dormir deux heures à l’hôtel. Au petit déjeuner, les autres sont surpris de te voir, ben oui, tu devrais être dans l’avion.

Vers 9h tu vas à l’agence locale. Le patron est au courant de l’affaire depuis ce matin 6h, mais c’est juste quand tu arrives qu’il appelle l’agence Allibert. Allibert te dit que tu n’aurais pas du accepter la proposition d’American Airlines, maintenant on ne peut plus changer. Ben ouais, t’aurais du rien faire.

Il regarde une alternative… Il y a un vol le lendemain en passant par Lima et Madrid mais le vol coûte 1800$. Qui paye ? Il voit avec leur direction et on te rappelle. Pendant que tu poireautes, le patron de l’agence local essaye de te vendre des bouquins de photos de Bolivie. Mouais t’as pas trop la tête à ça…

Une heure après il rappelle l’agence mais à chaque fois il ne parle qu’au patron de l’agence local, pas à toi.  Allibert considère qu’ils sont pas responsables mais ils font un effort, soit ils prennent en charge la moitié du billet retour, soit ils te payent tes cinq nuits d’hôtel. Tu prends l’option retour en France le plus rapide, t’es pressé d’aller bosser….