Grand ciel bleu ce matin, du jamais vu ! C’est parti pour la balade pour monter sur une petite montagne, le Guaraja, face au volcan Teide. Ouais, l’ascension c’est pas pour nous, niveau 2 charentaises, même s’il y a un téléphérique qui t’amène à 300m de dénivelé du sommet, après c’est pentu…

Avant de partir, le guide nous dit de prendre les appareils photo avec nous pour pas perdre du temps à les sortir du coffre de la fourgonnette car on va faire des arrêts-photos. Bon, on a pas compris, on a fait un seul arrêt où il y avait rien à voir… Dommage, il y avait des paysages de pierres volcaniques, pas un brin d’herbe mais plein de pins. Assez incroyable mais pas de photos. Au point de départ de la balade, une angoisse, une pléiade de bus de retraités. Ouf, ils sont juste venus marcher autour de 2-3 cailloux et prendre le téléphérique. Un du groupe, qui se laisse pousser le front et craint le soleil, avait oublié sa casquette à l’hôtel. Oui, c’est une anecdote totalement inintéressante sauf que, pour se protéger, il a mis un foulard sur le visage et un bonnet rouge style père Noël. Les gens voyaient un bonnet rouge dépasser des taillis alors que tout le monde est en t-shirt, ils devaient se demander ce qui se passait.

La balade commence par 4 km de faux plat, jusque-là, ça va, tout le monde a la forme. Après, ça commence à monter jusqu’à un col et ensuite, il y aura la montée jusqu’au Guaraja à 2700, soit environ 500m de dénivelé. Le guide a insisté auprès de celle qui a le vertige, qu’il faut qu’elle se retourne de temps en temps pour voir si elle arrivera à redescendre car on pourra pas l’attendre trop longtemps. Au col, le couple dira qu’il n’ira pas plus haut. L’autre continue avec nous. Le guide est un peu inquiet. À un moment, il insiste et lui demande si elle se sentira de redescendre. Ah, elle avait pas compris, elle croyait qu’on rentrait par un autre chemin. Du coup, le guide a exagéré la distance restante à parcourir pour qu’elle décide de faire demi-tour. C’est pas super cool pour elle mais à un moment, il faut aussi être réaliste.

Quand on la retrouvera plus tard, elle nous demandera si c’était encore loin quand on s’était séparé. On a, bien sûr, dit que c’était encore loin avec des passages super difficiles. Le guide repart avec nous puis, finalement, nous laisse seuls car il pense que, seule, elle arrivera pas à redescendre.

Finalement, le groupe de 5 marche bien. En 5 minutes, on était en haut, séance photos et descente. Histoire de te défouler un peu, t’as fait la descente en courant. Dans un tournant, tu vois le guide en train de remonter un peu inquiet. Il est remonté car il a vu des hélicoptères passer, signe de touristes potentiellement blessés. Et en plus, il t’a vu courir, genre tu te dépêches pour l’alerter…

Demain, on doit partir 10 minutes plus tôt, soit 8h50, une horreur de réveil super matinal. Du coup tout le monde est allé se coucher encore plus tôt. Ça va finir comme au Tchad à 20h au lit.