Saïd le guide a déjà fait deux fois le marathon des sables. Respect. Parfois on arrive au campement vers 14h et il part courir. Il nous propose de venir faire 1h de footing avec lui. T’as pas de chaussures de footing mais tes vieilles chaussures de trek devraient faire l’affaire. T’es plus à une cloque prêt. Le reste du temps tu es soit pieds-nus soit en sandale. On est que deux à l’accompagner. Fiston et toi. Les autres vont faire la sieste. Dès qu’on sort des dunes où il y a le campement, c’est un vaste plateau. On doit courir sur une base de 10-11km/h. Au bout de 20 minutes, fiston est lâché, donc on fait parfois demi-tour pour revenir à son niveau pour le motivé. Pour toi c’est pas trop dur mais de là à faire le marathon des sables, t’en es loin… Et c’est comme quand on marche dans le désert, si t’es un peu devant le guide, il prend une autre direction. On fait une boucle donc on repart en direction des dunes où il y a notre campement. Fiston est loin derrière. Mais bon, impossible de se perdre. A 100m de l’arrivée, Saïd te dit de terminer, lui revient sur ces pas pour attendre fiston.

Quand t’arrives au camp sans fiston, la famille shmock s’inquiète. Tu leurs dis que Saïd a fait demi-tour pour finir avec lui, il devrait arriver d’ici 5-7 minutes. Mouais pas convaincu. Ils montent en haut d’une dune pour essayer de voir le plateau. Au bout de 10 minutes toujours personnes. Ils reviennent te voir pour comprendre et presque tu dois te justifier à la limite de te faire engueuler. Ouais c’est bon, t’es pas le chaperon et c’est un grand garçon. 20 minutes plus tard, nada, personne. Ils partent à leur recherche. Nous on monte en haut des dunes pour essayer de voir qqchose. Il sera ramené 10 minutes plus tard en voiture. Il était crevé, il a fait du stop mais la voiture était partie chercher du bois et c’est pour ça qu’il est rentré plus tard. Quelle aventure !!!

Sinon, paysage étrange lié aux pluies récentes ; certaines dunes sont couvertes de verdure. Quel con t’as pas fait de photos…

Ah oui tu n’as plus d’eau en bouteille, donc tu prends de la flotte filé par le guide en y mettant du micropure. Bizarre ça passe pas….même en mettant un fond de pastis pour tuer es microbes restant.

Retour sur Ouarzazate. Avec Diane, les suissesses et une autre personne on s’est privatisé un 4*4 histoire d’être dans un groupe cool. Arrêt pour acheter des dates. Il y avait plein d’échoppes tout au long de la route, pourquoi s’arrêter à celle-là… En tout cas, du coup il a le monopole et pas de négociation possible. Il a fait son chiffre de la semaine.

Dernière soirée sur Ouarzazate, on voulait aller en boite mais c’est un jour férié, le jour du prophète et donc tout est fermé. On a diné dans le même resto que le premier jour mais après les supers repas de notre cuistot Ahmed, ça nous a paru quelconque.

Aéroport de Ouarzazate, dans la queue pour enregistrer, tu tombes sur Linda et Seb rencontrés il y a deux ans en Bolivie. Ils ont fait a peu près le même circuit mais avec Allibert. Ca s’est super mal passé, ils ont pas eu leurs bagages à l’arrivée, le guide les a à peine aidé. Ils ont du se demerder, ils se sont mis le groupe à dos. Plus jamais Allibert pour eux, comme pour moi… Ils ne sont pas partis avec Terdav car ils avaient vu qu’il y avait deux jeunes inscrits (comme toi) ahaha.