Salut les actifs,

A Atins t’as un français qui a monté sa posada avec cinq bungalows. Il a regardé quel était le prix le plus cher aux alentours et il a multiplié par trois le prix de ces chambres, soit 500 euros par nuit et c’est blindé tout le temps. Ici les riches, pour montrer qu’ils sont riches, payent le max. Et dans ce coin un terrain qui valait il y a trois ans 7000 euros vaut maintenant 150 000 euros.

Par contre côté plage, bof. C’est vraiment le futur spot pour le kite. Ceux qui veulent essayer et en plus être dans un coin au bout du monde, notez Atins. Au fait, je vous ai dit qu’il faisait très chaud? Mais vraiment très chaud. Après Atins, nous voilà arrivé à midi à Tutoia, une ville où il y a juste une posada au bord de la mer et il n’y a rien à faire. Même le descriptif du circuit dit que la ville est naze.

Ils sont tous contents, vont pouvoir buller dans leur hamac. Le guide a été le premier à s’y installer. Tu te dis que tu vas aller courir sur la plage. Que dal! ! Marée haute, pas 10 cm de sable pour courir. Forcé à comater dans un hamac et boire des bières. Incroyable ce pays qui te force à buller. Je vous renvois des photos de la plage avec les palmiers et la piscine ou c’est pas la peine? Et quand tu lis la suite du programme c’est pas mieux. Transfert le matin et euh rien l’après-midi, les autres sont impatients. Seule occupation, descendre en ville pour trouver un magasin qui vend de la cachaça. Quel challenge. Ah oui, on picole beaucoup, le guide le premier et il se pose même pas la question de payer. Tout le groupe trouve ça tellement normal. Bon, bon, bon…

Point sur les brésiliennes : elles sont costaudes, faut développer le sumo féminin ici, il y a un gros potentiel d’athlètes.

Je vous laisse, mon colocataire s’est mis à ronfler à peine endormi. Je vais passer la nuit dehors dans un hamac.