Journée de cauchemar…

Premier château à visiter, le château de Palech. On doit y être 30 minutes avant pour être dans les premiers groupes car c’est très visité et en plus on est dimanche. Bon on poireaute 20 minutes dans le froid. Et la visite du château se fait avec des sur-chaussures en plastique bleu. Kitchisime le château, tout en boiserie. Et une avalanche d’informations. Le seul truc fun, un vieil américain, dans les 70 balais, avec des cheveux en crête bleue.

Ensuite on enquille sur le château de Bran, le fameux château de Dracula. Je vous laisse chercher sur google. A la sortie il y a un marché pour touristes, le made in China est passé par là. T’as acheté de la bouffe, fromage et saucisses style chorizo.

Ensuite on passe dans la ville de Brastof et coup de chance ou de malheur, elle tombe sur le directeur d’un musée qui ouvre rien que pour nous le musée. Il parle encore plus qu’elle et c’est la compétition entre eux à celui qui parlera le plus. Bon t’es sorti, ras le bol. On est un petit groupe à faire de la résistance.

L’alcool local est le tuica, une eau de vie de prunes. Apparemment 75% de la production de prunes sert à la fabrication de cet alcool. Mouais bof, tu voulais en acheter au bord de la route, du fait maison mais pas simple à trouver et la guide est pas trop moteur. Vous avez failli y goûter…

Retour vers Bucarest, dans le bus la guide demande si qqun à des questions sur tout ce qu’elle nous a raconté cette journée. Tout le monde croise les doigts. Personne ne moufle. Ouf sauvé. La guide se rassoit déçue. Véridique, 30 secondes plus tard elle reprend le micro et dit ah oui qqun a demandé tout à l’heure que je raconte l’histoire de la création de la Roumanie. Oh putain. Si on le choppe celui-là! !!! Elle a démarré à l’époque Neandertal, ouais Neandertal. J’écris cette partie au moment où elle en est à l’époque des hittites. T’en peux plus.

Elle a gentiment proposé de nous accompagner ce soir au resto dans la vieille ville, sachant que c’est quartier libre. Y en a 25 qui ont accepté, incroyable, toi t’as dis que tu savais pas encore où aller sachant que tu vas aller dans le même coin. Mais là, c’est overdose. Elle est gentille mais PLQ, c’est son mari qui doit être content quand elle part bosser. Ah là on est à la partie 1ere guerre mondiale.

Putain, au moment où elle dit qu’elle va s’arrêter, y a un gars. Qui dit qu’il n’a pas compris un point sur les langues parlées. Et c’est reparti… et le gars en rajoute. Sur qu’il va se faire pourrir par sa femme en sortant du bus