Ça se prend la tête dès le matin. Gugus-lapisse dit à gugus-connard qu’il a ronflé dur toute la nuit. Gugus-connard l’a envoyé chier. Ambiance… Dès que l’un d’eux dit une connerie l’autre le rate pas. Faut reconnaître que gugus-lapisse en sort des bonnes en continue. Par exemple, on arrive au camp, il y a que 2 tentes de montées. Gugus-lapisse qui sort : ‘la répartition des tentes est faite ?’ En continue, ses questions cons, du jamais vu!
La vache, ça monte dure dès les premiers pas. Et dire que Tula avait dit que c’était du plat népalais.
En fait, c’est Roton, le sherpa local qui ouvre la route car lui seul la connait. En principe Tula prend le chemin par la vallée et c’est la première fois qu’il passe par les balcons. La différence? 800m de dénivelé positif et une vue exceptionnelle. Et des passages vertigineux.
Lors d’une énième pause, un arbre avec des petites baies jaunes. Roton en prend une branche et mange les baies. Bah, si le local les mange, pourquoi pas toi. Tula arrive et déconseille de trop en manger. Euh, trop tard… C’est quoi l’effet négatif ? Personne ne sait te répondre mais il faut pas en manger trop. Bon…
Près de 6h de marche pour 14 bornes avec plus de 1000m de descente mais aussi un paquet de montée. Le fameux plat népalais.
Arrivé au lieu dit, en fait, une cahute en pierres et une grande tente où vit une famille. Rien d’autre.
Ça fait 15 ans qu’ils se sont installés ici. Un peu comme un resto-route pour les népalais qui passent régulièrement par cette étroite vallée. Mais de décembre à février, trop de neige donc personne ne passe et ils redescendent dans la vallée.
Lavage dans la rivière Tarap glacée.
Retour du troupeau de chèvres du propriétaire des tentes. T’as proposé de flinguer une chèvre. Pas sûr que la gugusette78 soit d’accord. Mais suite à la fermeture de la frontière de la Chine, les prix sont passés de 120 euros à 400 euros la chèvre. Bon, ben pas de chèvre ce soir.
Gugusette78 se frite avec gugus-connard. Il va y avoir du sang sur les murs.
Briefing du soir. On vient d’apprendre que les cuistots ou les muletiers ont refusé de marcher la semaine dernière car le chemin ou la météo n’était pas bonne la semaine dernière quand il pleuvait. Donc, on comprend mieux pourquoi on est resté dans des lodges alors que d’autres groupes marchaient. Le fameux  »c’est très compliqué ».
Gugus-connard, qui s’est barré en avant du groupe pendant une heure se prend une remarque non nominative par le guide Tula. Tout le monde jubile…
Devinette : Quand sait-on qu’on approche d’un village ? Il y a des plans de cannabis.
Ricardo, entubé par les cuistots