Aujourd’hui, très simple sur le papier, on va au village de Juphal où en prendra l’avion demain pour rentrer sur Katmandou. Alors va savoir qui a balancé qu’il y avait 300m de dénivelé positif mais il s’est encore bien planté. Le village de Juphal est en plusieurs parties et notre campement est bien sûr dans la partie haute, voir très haute. On a traversé le village, rarement t’as vu autant de plastic dans les ruelles.
On partage le campement avec des poules et des canards. Tout le monde fait sécher ses fringues plus ou moins propres, un vrai camp de romano.
Ta tente est collée au ronfleur. Si tu rajoutes les bestioles qui vont piailler cette nuit, tu ne vas pas encore roupiller beaucoup. 
A partir de 17h , on a le droit à des danses sur le terrain de camping. Au début des enfants puis ensuite les adultes.
urne à son village plutôt que de prendre un autre circuit. Briefing : demain après les vols Juphal – Nepalganj et Nepalganj – Katmandou, on irait dans la ville de Nagarkot. Et là gugus-connard pète un câble. Extrêmement virulent, c’est inadmissible, il a pas été prévenu, hors de question qu’il n’aille pas à Katmandou. A la base, si on avait fait le circuit normal notre vol vers Katmandou n’était que dans deux jours dans ça n’aurait rien changé. En plus, passer 4 jours à Katmandou, surtout que tout le monde est déjà venu, ça fait long. Et il continue à s’énerver alors que le pauvres Tula ne fait que nous répéter ce que l’agence a prévu. Et en plus, c’est pour qu’on est une vue sympathique sur les montagnes une soirée avant de nous ramener à Katmandou le jour d’après. Gugus-lapisse s’est fait plaisir en le pourrissant. Tula, lui dit que pas de problèmes, l’agence l’amènera à Katmandou. Blabla, finalement le pauvre petit vient avec le troupeau.
Après cet échange houleux, c’est le soir de la remise des pourboires car on quitte les cuistots et sherpas demain. Vu que tout est compliqué, t’as laissé les anciens s’en mêler. T’as juste filé plus de roupies que prévu au sherpa local, Roton, qui t’a semblé avoir beaucoup moins de moyen que les autres.
 
T’as décidé de dormir à la belle étoile, loin des tentes ronfleurs. 2800m d’altitude, pas de vent, ça devrait aller.  Minuit, t’es réveillé tellement t’as chaud dans le sac de couchage. Par contre tout le dessus est trempé à cause de l’humidité. Si tu restes dehors, tu vas récupérer une serpillère donc tu rappliques tout penaud dans ta tente. De tout façon entre le festival d’aboiements et les sherpas qui sont allés prendre une douche à 4h du matin, la nuit a été courte. Seul point positif, c’est nous qui avons réveillé les coqs!