Aujourd’hui, dernier jour de fête, c’est la fête des frères, sœurs, cousins…
L’aéroport est à 300m. On arrive à l’ouverture des bureaux. Ca commence par une pseudo fouille des sacs à la frontal. Oui, il y a pas d’électricité. A part regarder dans ta trousse de toilettes…
Puis c’est là où t’es content qu’un népalais gère l’administratif pour toi. Un merdier. Il y a d’autres touristes mais on est le gros groupe. A un moment une népalaise tape sur le guichet en s’énervant et en montrant sa réservation. Le gars de l’autre coté du guichet tape encore plus fort en criant plus fort. C’est la surenchère. Ca fait 6 jours qu’elle voit passer les avions atterrir sans monter dedans alors qu’elle a un billet. Vu la pression, tu pousses Tula à se lancer dans la mêlée car il n’est pas trop du genre à s’affirmer. 15 minutes plus tard, Incroyable, on a pesé nos bagages et on a nos billets.  Puis c’est la fouille au corps et on est enfin dans la salle qui sert de salle d’embarquement. Seuls les élus y ont accès, on est 17. Derrière, il y a du monde qui va se faire refouler. Il y a un couple de français qui est aussi passé mais leur guide n’a pas eu de place alors qu’il avait la même réservation qu’eux. Par contre notre guide et le guide d’un couple de danois est passé. Apparemment, les places sont prioritaires pour les touristes (on doit les payer plus cher) mais alors pourquoi notre guide est passé ? Celle qui a gueulé fort est là aussi. Comme quoi…
Pour les autres, c’est mort. Il y en aurait qui attendraient depuis plusieurs jours.
En attendant, on voit notre guide sur la piste près de nos bagages. Encore un truc qui pue…
Ouais, trop de poids, donc il y a un de nos sacs qui ne monte pas dans l’avion. Roulette russe? C’est Tula qui s’est sacrifié, il a refilé le sien aux sherpas qui vont revenir à Katmandou en Jeep sur plusieurs jours.
L’avion arrive, pas un passager. Il est rempli de cartons.
Gugus-lapisse qui a la trouille en avion n’arrête pas de causer. Vol tranquille où parfois les ailes sont pas très éloignées des montagnes.
Atterrissage à Nepalganj. Fini les montagnes. Une immense plaine avec jungle et culture. Un terrain plat ! Oui, ça fait 3 semaines qu’on a pas vu un terrain plat.
Remerdier administratif pour l’enregistrement pour le vol vers Katmandou. Mais moins de pression, avec un avion plus gros rarement plein.

Arrivé à Katmandou. Au moment de la récupération des bagages, gugus-lapisse dit à Toula que c’est pas la peine qu’il attende son sac, sympa. Un champion du monde !
Stop au temple en restauration de Changu. Bon, faut aimer…
Et gugus-connard qui sort, qu’il aurait mieux fait d’aller finalement à Katmandou. Euh, on est tous prêt à se cotiser pour te payer un taxi, mon gars.
L’hôtel est au bout du monde mais très joli.
Et première douche chaude depuis 3 semaines ! Quand tu arrives dans une chambre propre, c’est là que, malgré les lingettes, les lavages dans les rivières, tu pues quand même.
De Nagarkot, on est sensé avoir une superbe vue sur les hautes montagnes enneigées. Bon, ben pas cette fois.