Départ vers 14h. Tu découvres que le réceptif de ce matin est en fait le guide local. Ouai, ouais, le mec qui disait à peine bonjour.

Le programme est de niveau deux pantoufles, on devrait marcher un peu.

Ca commence fort, on devait marcher cet aprem mais finalement on va rejoindre le camp en bagnole. On n’a pas fait 10 km que déjà les paysages piquent les yeux. D’énormes pitons de grès, au loin un immense erg. Finalement au bout de 40 minutes, on quitte la route pour s’embarquer sur une piste. On va installer le camp au pied d’un énorme piton. Le guide français nous embarque une petite heure histoire de se dérouiller les cuissots. Le guide local ? T’as appris son nom, à part ça….

La moitié plante la tente, les autres dormiront à la belle étoile. Le groupe ?  Une bonne ambiance dès le début et tout le monde a l’air de bien marcher.

Le guide local était avant cuisinier. T’as enfin entendu sa douce voix au briefing du soir, Boubakhar, son petit nom. Son briefing ? Ben rien !

Nuit compliqué, va savoir si ce sont les fameux trois thés mais t’as dû dormir 3h. Le matin on partira sans le guide local. Oui, il reste avec les chameliers… Un guide de compétition, une pointure !!!

C’est une rando chamelière mais malheureusement on marche cette première partie de journée sur une piste. T’essayes au possible de t’écarter des traces de pneu mais comme c’est un corridor, c’est pas évident. On tombera même sur une groupe de 4×4 au hot spot de la matinée, l’arche de Tikoubaine.

Les chameaux nous rejoignent et marche l’on derrière le guide local. Il a un problème jambe. Du coup c’est un chamelier qui prend du galon et qui nous guide. Yallah, yallah, avec lui, ça traine pas même s’il se plante de chemins.

Repas gargantuesque dans un petit corridor où les 4×4 ne passent pas. Alors, au dej, ce sont différentes salades.

On repart mais ça va pas mieux côté guide local. Une jeune ostéopathe du groupe arrive à le convaincre de le manipuler. Ca a du lui faire tout bizarre au touareg de se faire maniper…

Ça changera pas beaucoup, il traine toujours la patte et on doit s’arrêter pour l’attendre.

Le soir t’as sorti le pastis et saucissons. T’as montré au guide et chameliers le saucisson sous emballage avec écrit partout halal en arabe. Ils ont pas été convaincu et n’ont même pas voulu goûter. Prochaine fois, un bon saucisson corse…

Côté météo, le fond de l’air est frais et si le vent se lève, t’es bon pour sortir la polaire.

Ce matin, on monte sur un plateau avec le chef chameliers, Khader, comme guide. Ouais, le vrai guide reste avec les chameaux qui prennent un chemin plus facile et qu’on retrouvera ce soir. En plus, il ne connait pas cette partie. Le chamelier a sa maison secondaire sur le plateau… Quelques outres d’eau, 2-3 sacs et surtout de quoi faire le thé. Khader, grand sourire.

Même s’il ne parle pas français, il est toujours en train d’essayer de nous expliquer des trucs.

Côté outre d’eau, en 2004, elles étaient faites dans une peau de chèvre, maintenant c’est de la peau de…pneu.

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Il reste des peintures rupestres dont une girafe.

Le plus compliqué va être la descente du plateau rocheux dans un pierrier sans fin. Tout juste si la Béatrice n’a pas fait un refus d’obstacle. Elle n’aime pas la caillasse et elle ne pensait pas qu’on pouvait trouver des pierres dans le désert… Manque plus que quelqu’un n’aime pas le sable

Direction la guelta d’Essendilene. Pendant que les autres font la sieste, tu traînes dans une gorge quand une bestiole décampe dans les rochers, un jeune mouflon.

Ça galope vite, impossible de le suivre en tongs… Ça galope vite, impossible de le suivre en tongs… Dommage, un bon ragout de jeune mouflon

Le soir on a le droit au pain fait dans le sable. Côté cuisine, le chef maîtrise le sujet. C’est plutôt côté guide que ça merde.

Côté équipe, c’est la première fois où t’es dans un groupe homogène et qui en plus avance bien.

Le paysages sont sympas même si on est souvent à suivre des pistes. Certains endroits, t’as l’impression que c’est l’autoroute, 500m de largeur avec que des traces de pneus….

Ricardo