Dernière journée entière de marche. Il nous reste quelques dunes à monter. Quand on est que 3 couillons, le guide reste en bas sur la piste avec le reste du groupe. Mais sur ce coup, la plupart du groupe a voulu nous suivre du coup et il en a bavé.

Côté paysage, toujours des rochers, du sable, une dernière dune monstrueuse.

C’est l’heure de dire au revoir aux chameliers, cuisinier et au guide local inexistant. Le belge a laissé un pourboire de misère alors qu’il déborde de pognon. Il est déçu par la prestation. Il s’attendait certainement qu’on lui monte sa tente et qu’on lui cire ses pompes.

A peine arrivé à la guesthouse, le vent se lève. Vu le merdier que tu trimballes, t’étais pas inquiet, t’avais des lunettes de piscine. Mais on aurait pu prendre très cher. L’interrogation est sur l’avion ce soir si le vent se calme pas, aucune chance que l’avion se pointe. Mais selon les météorologues chameliers, ça devrait calmer dans la soirée.

L’avion est à 4h du matin, on prend de la marge, on part à 12h20. Un merdier sans nom. Un seul gars sur air Algérie pour gérer les enregistrements, un gars pour gérer les passeports et 3 douaniers pour dépouiller minutieusement ton sac et s’assuraient que tu ramènes pas du sable ou autres pierres. T’es dans le premiers tiers de la file et t’as mis presque deux heures pour arriver dans la salle d’enregistrement. On bous installe dans l’avion alors que d’autres n’ont pas encore passé la douane. Résultat, plus d’une heure de retard.

Voilà, fini, ces 15 jours sympathiques dans le désert sud algérien.