Finalement, t’es arrivé à partir avec une agence pour 4 jours et on est 4, que des français. Si tu veux être avec des français avec 90% de chance, faut partir de Tupiza, il y a un centre de reproduction. Pour une fois, il y aura pas trop de blabla, surtout des photos et quelques commentaires.

Jour de départ, toutes agences de Tupiza confondu, il y aura 7 bagnoles qui seront partis, côté Uyuni, certainement plus d’une vingtaine. Faites votre choix. Tu discutes avec deux français qui sont en partis en même temps que toi mais avec une autre agence. Eux aussi voulaient faire l’ascension du Licancabur. Toutes les agences de Tupiza avaient ton WhatsApp et aucune ne t’a contactée. Résultat on est 3 à être dégoûté.

Ville fantôme et Sud Lipez

Laguna blanca et laguna verde au pied du Licancabur… No comment

Elle est remplie d’arsenic qui lui donne cette couleur. Qui dit arsenic dit pas de piafs dans le lac. A cet endroit, tu retrouves les voitures de Uyuni et tu passes de 2-3 bagnoles à plus d’une vingtaine. S’il n’y a pas de vent, la lagune est bleue et le guide nous a fait arriver vers 10h30 où selon lui le vent se lève. Et on peut voir la lagune changer en quelques minutes de couleur.

Laguna Chalviri et eaux thermales. Bruno, ça te rappelle un petit doigt de pieds ?

Sol del mañana, pas vraiment des geysers, plutôt un site avec des fumerolles de souffre.

Laguna Colorada

En 7 ans, ça a changé, tu ne peux plus marcher où tu veux, tu dois suivre un sentier. Ils ont construit un bâtiment affreux en béton qui fait bar. Dans 5 ans t’as MacDonald…

La lagune est rouge en fin d’après midi et cristalline le matin. Pourquoi ? L’explication de Maître Capello : la lagune contient des micro organismes qui donnent cette couleur rouge. Avec le soleil ces micro organismes remontent à la surface et font apparaître la couleur rouge. La nuit avec le froid ces feignasses retombent au fond. Et dire que t’as hésité à te lever aux aurores pour aller voir la lagune au lever du soleil.

D’un côté la lagune est rouge avec des plaques blanches et de l’autre côté orange. Ajoutez des flamands roses et des lamas en goguette. Voilà, ça pique légèrement les yeux.

Point ‘office du tourisme Ricardo’

De la lagune Colorada, partent 2 pistes. La nouvelle piste part par la droite de la lagune et permet de voir différentes formations rocheuses, la laguna Negra et le spot qui s’appelle l’anaconda (une rivière qui serpente dans un canyon). L’ancienne piste par à gauche, passe par l’arbre de pierres et 3  lagunes. Il y a 7 ans t’étais passé par la ancienne piste et vu que t’en avais pris plein les yeux, t’avais demandé aux agences de passer par l’ancienne piste. Seul l’agence Tupiza Tour passe par cette par cette piste.

L’arbre de pierre et désert de Siloli. Fini l’époque où des viscaches (la bestiole qui ressemble à un mélange de lapin et d’écureuil) t’attendaient pour un casse croûte. 3 renards ont fait une hécatombe et se sont installés tranquillement à demeure. Selon le guide, ils s’attaquent parfois aux chaussures en cuir des touristes..

Laguna Honda

Laguna Hedionda. Faut pas venir, si t’aimes pas les flamands roses.

Laguna Canapa

Viscaches. Oui, il y a d’autres spots où un morceau de pain fait des miracles.

Isla Incahuasi. Apparemment la seule ‘ile’ avec des cactus. Lever à 4h30 pour y être au lever du soleil et se peler légèrement. Oui, on tape en dessous du zéro.

Salar de Uyuni avec nuit dans un hôtel fait en bloc de sel. De l’extérieur, il semblait naze mais très joli à l’intérieur et première douche chaude après 3 jours.

Les fameuses photos dans le Salar mais on est pas très doué.

Dernier jour, c’est la journée nationale des piétons en Bolivie. Les bagnoles n’ont pas le droit de rouler en ville jusqu’à 18h. On devait revenir sur Uyuni à 14h mais impossible donc on se balade dans le Salar et on pousse jusqu’au pied du volcan Tunupa, son cratère coloré et ses momies

Le rallye du Dakar, ouais, il est venu pourrir le coin en 2016

Finalement on est à Uyuni à 17h30. T’es dans le bus de 21h pour remonter vers Oururo  puis Sajama. On t’explique qu’on va te lâcher à 4h du matin en bord de route et qu’ensuite faut que tu te démerdes pour aller à une gare de bus puis attendre 12h30 pour chopper un minibus pour Sajama. Tout ça à des températures négatives sachant que tu t’es levé la veille à 4h30. Sajama, t’y es déjà allé. Mouais… 30 secondes avant que le bus parte, tu descends. Un sentiment de gros plan galère glacial. Finalement tu prends le bus de 5h30 du matin pour San Pedro de Acatama, 12h de bus, assis à côté de la seule personne qui ferme les rideaux pour ne pas être agressée par les paysages.

Passage de douane. Plus de 2h alors qu’on est le seul bus. Ca rigole pas pour entrer au Chili.

Bien sûr, tout le monde descend du bus et on met les bagages en ligne. Un douanier se pointe avec son cleps qui d’abord renifle tout le bus. Puis il fait plusieurs fois le tour des bagages, ensuite il vient nous renifler et renifle à nouveau les bagages. Rien de suspect, mister truffe n’aboie pas. Puis le douanier attache le chien et planque un flacon de ?? sous un sac. Le chien est impatient. Il détache le chien qui refait le tour des bagages à la recherche du flacon. Des qu’il le trouve, le douanier lui lance une balle pour le féliciter.

Ensuite c’est la fouille des bagages par les douaniers. T’avais oublié de virer un paquet de raisins secs. (les fruits et légumes ne passent pas la frontière). Le douanier a trouvé le paquet mais personne ne lui a lancé une balle. Comme quoi les chiens sont mieux reconnus que les policiers au Chili. Et 20 minutes de route plus tard, on a le droit à un checkpoint militaire.

La route pour rejoindre San Pedro d’Acatama est superbe. Entre deux rideaux tu peux voir plein de montagnes de différentes couleurs, des salars. C’est un enchaînement sans fin de volcans et montagnes et parfois des éoliennes géantes.

A refaire tranquillement avec sa propre jeep.

Flamingo Ricardo