Mais alors grosse vengeance de Gérard. Dimanche matin, temps pourri, des nuages partout, le plafond est tellement bas qu’on voit même pas la base des montagnes ? Bus annulé pour Salta, la route qui passe par des cols à plus de 4500m est recouverte de neige, impossible de rouler, frontière fermée. La vache, on rigole pas avec la Pachamama. C’est compliqué d’être vegan? On a le droit au saucisson ?
Résultat, t’es coincé une journée de plus à San Pedro et en plus il pleut, il fait froid. Ça a vraiment pas la même gueule sous la grisaille.

Lundi matin, grand soleil mais tu peux voir au loin les montagnes couvertes de neige, c’est pas gagné. Le Licancabur est blanc dans un grand ciel bleu. Le bus arrive mais on attend de savoir si la frontière est ouverte. Les minutes défilent. Finalement on part, waouh intempestif. 500m plus loin, la route est coupée pour travaux. Demi tour, ça pue. Le bus prend une autre route pour sortir de la ville mais il y a des dizaines de camions et voitures qui attendent. Est ce que la route est vraiment pour la frontière est vraiment ouvert?

La route est coupée par une barrière et la police ne se pointe que pour faire passer le camion poubelle. 1h d’attente avec autant d’information que dans une gare de trains française un jour de grève.
Ah enfin des news, la route devrait être ouverte dans 1h. Mais si on part pas aujourd’hui, c’est 2 jours d’attente avant le prochain bus.

12h30, c’est parti. Tout est parsemé de blanc mais pas du sel cette fois. A certains endroits il a bien du tomber 40 cm de neige. La route n’a plus que quelques plaques de glace. Le bus a des fenêtres dégueulasses, dur de faire des photos sans des grosses tâches un peu partout.

Comme tout le monde est parti en même temps, gros engorgement aux passages de la frontière. T’es dans le 3ème et dernier bus, résultat, 2h30 pour passer la frontière. C’est vrai que 2 douaniers pour contrôler les bagages de 100 personnes.
Ricardo vegan?