Salut, Cette fois le groupe est différent : Une famille de hollandais avec une petite fille de 9 ans, une famille américaine et un couple d’italiens. Autant avec les autres, on improvisait un match de cricket avec une balle de tennis et une batte à partir d’un tuyau en caoutchouc sur la ‘skeleton coast’, autant là, c’est freesbee et yantsee, c’est plus familial. Prochaine fois, je pars à Center Parc (cosby, garde moi une place…). Ça change du sud africain qui ouvrait des bouteilles de bière avec ses dents…

Par contre, ils picolent tous au vin blanc et quand ils sont éméchés, ils baragouinent en français.

Après, 1,5 jour de route nous voilà arrivés à Guma Lagoon, perdu au bord du delta. Pour y arriver, un mec vient nous chercher avec sa voiture et il doit faire 2 fois le trajet. Au premier, tout se passe bien mais au 2ème il crève, son pneu de rechange est aussi crevé. Ils ont mis 4 heures pour un trajet de 45 minutes… Coup de pot, j’étais dans le 1er trajet… pour une fois.

Nous voila au bord du delta et on part en bateau dans les méandres pour arriver à un endroit où des locaux en makoro (une sorte de canoë qu’on pousse avec une perche) nous emmènent faire une balade. A un moment, on voit un crocodile mais un petit, pas de quoi se faire une ceinture… mais au retour, ils nous ont montré des énormes, aussi grand que le bateau, 4,5 mètres, de quoi se faire une ceinture, des pompes et un sac de voyage 100% croco… J’avais mes pieds en dehors du bateau, histoire de faire du bare foot… je les ai rentrés fissa !!!

Soi-disant, ils ne sont pas dangereux…. Au fait, ce ne sont pas les lions, les éléphants ou les rhinos les plus dangereux, ce sont les hippos. On s’est approché d’une famille en makoro mais les locaux gardent au moins 30m de distance avec eux. Là, on rigole plus : Les hippos grognent, nous surveillent et on est prêt à décamper.

De retour au camp, le soir, on nous propose une ballade en bateau pour voir des crocos by night. Une heure à se geler sur le bateau avec des lampes à essayer de voir leurs yeux qui se reflètent dans la lumière…. Au fait, j’ai pas parlé des moustiques et de la Malaria. Mon bouquin disait qu’à cette époque, ce n’était pas la peine, du coup j’ai rien pris. Peut-être en Namibie car la frontière les arrête mais tu passes la frontière ils t’attendent pour te bouffer… On verra bien.

Il y a parfois des trucs qui mettent mal à l’aise. On est dans un camp au bord d’une rivière et on a de l’eau à volonté. Par contre, lors de la traversée du village qui est 1 km avant, tu vois les femmes faire la queue avec leur bidon à la pompe à eau. Tous le business est au blanc.

Apres le Delta, on repasse en Namibie dans la bande de Caprivi qui longe l’Angola. C’est plein de petits villages faits de hutte de boue et de paille. Le soir, camp au bord de la rivière Okavango. Dans la nuit, tu entends le barrissement des éléphants et des hippos, le bruit des arbres arrachés par les éléphants. Ça change aussi du ronflement des canadiennes… Avant d’aller se coucher, le guide nous dit de faire attention si on se lève la nuit car depuis 3 semaines la nuit, un hippo rode dans le camp…

On doit repasser par le Bostwana où il est interdit d’importer du bœuf et du lait pour des raisons de soi-disant maladie. On en avait plein les glacières. Manque de pot, on est contrôlé et on est obligé de tout jeter. Le guide insiste pour que ça soit brûlé devant nous et non pas que les douaniers gardent la bouffe pour eux (il faut reconnaître que les douaniers étaient énormes…) Je voulais récupérer la bouffe et la donner à des gens mais ce con de guide, tellement énervé l’a brûlée. On voyait passer des locaux qui nous regardaient brûler de la viande, du fromage et ce connard de guide n’a rien voulu savoir.

Suite à ce petit intermède, nous voilà dans le Chobe park, au bord du Zambèze : Balade dans un bateau où tu vois des troupeaux énormes d’éléphants, des buffles, des hippos…

Le matin au camp, on a 2 nouveaux compagnons, 2 énormes phacochères apprivoisés qui cherchent de la bouffe…

Passage de la frontière pour aller en Zambie à Livingstone pour voir les chutes Victoria. Mais auparavant, on doit passer par un ferry mais petit problème, il y a 20 voitures avant- nous et une dizaine d’énormes semi remorques et le ferry est minuscule. On a poireauté 2 heures puis 1 heure de plus pour passer cette foutue frontière Zambienne. Même pas un troquet pour buller….

Demain, je vais faire une journée de rafting et une balade en Tiger Moth puis retour Paris le 2 Août

A+ Ricardo