Passage par Cuenca, ville coloniale. Alors t’as de l’église et même du couvent en plein centre ville.

Les carmélites (rouquines, attention grosse référence musicale) ont un business de boisson florissant. Ça s’appelle ‘pitimas’, une boisson couleur rose aux bienfaits sans fin dont la fabrication est secrètement gardée par les nonnes. Côté goût, euh…Faut essayer.
Pour t’en remettre tu testes les jus de fruits frais sur le marché garantie avec de l’eau traité. Tes intestins ont un avis contraire.

Côté trek, comme ton contact ne répond pas pour faire 2 jours de treks pour rejoindre le site inca d’Ingapirca et que les agences demandent 560$, t’y vas en bus. No comment. Façon, marcher dans les nuages sans visibilité..
2h de bus local pour rejoindre le site. Grande première, tu peux pas rentrer sans guide, du jamais vu… Dans 5 ans faudra se tenir par la main. Comme y a pas de Disneyland dans le coin, les locaux viennent avec leur enfant de 3 ans et on doit être 40 dont 1/3 de mômes qui cherchent Mickey, le rêve. Le site est loin d’être immense et tu dois marcher sur un piste. Involontairement t’as lâché le guide qui annone son speech. Je vous laisse vous en mettre plein les yeux avec ces photos.

T’es monté au temple du soleil, t’aurais bien fait un sacrifice mais pas sûr que les parents acceptent de te refiler un de leur mioche. Pas de sacrifice, pas de soleil.

Les débroussailleurs sont en train de former leurs futurs remplaçants.

Tu pars passer la frontière pour le Pérou à Zumba mais sans chorégraphie. T’as l’impression que c’est là où il y a moins de pimpins qui passent la frontière. Et de l’autre côté, t’espères que c’est comme pour Tchernobyl, que la frontière arrête les nuages.
Attention il paraît que cette partie du Pérou, c’est encore le far west. T’es impatient de croiser John Wayne sur son fidèle lama.

Ricardo, sacrificateur raté

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