J9 – Direction Vizzavona
C’est un peu une journée de recup après la longue  journée de la veille. Dernière étape de la partie nord du GR. On a eu le droit à la grasse mat, petit dej à 7h, incroyable.
Faut savoir que parfois on capte le réseau sur le trek. Et t’as Charlie et ses dames qui ont désespérément besoin de se connecter ne serait ce que pour publier tous les centaines de selfies qu’ils font. Le Charlie (bientôt 50 balais) fait tout pour trouver des endroits pour poser. Et il attend qu’elles le prennent en photo pour simuler la surprise. Une star, son insta ‘RegarderCommeJeSuisBeau’
Toi, t’actives ton téléphone et ça déclenche plein de bips liés à l’arrivée de mail.
Et la poissonnière Géraldine (désolé pour les poissonnières) balance la remarque  » y a le mode silencieux pour les téléphones ».
Déjà on se parlait pas et t’avais du mal à supporter sa grande gueule mais là c’est pas passé. Donc t’as balancé’ ‘oui, ça serait bien qu’il y ai le mode silencieux pour certaines personnes ». Elle a pas moufflé. Résultat, arrivé au col, on est convoqué séparément par le professeur Simon. Direction le coin avec un bonnet d’âne… A juste titre, il aimerait qu’il y ai une bonne entente dans le groupe. Ouais, elle a qu’à arrêter de la ramener. Un vrai tambour, beaucoup de bruit mais vide à l’intérieur. On a du écrire 100 fois ‘Je dois être gentil avec mes compagnons de voyage’.
Du coup, maintenant on s’ignore complètement. Mais elle n’arrête pas de dire des saloperies derrière ton dos.
Côté paysage, toujours aussi sympathique et tout le monde attend la pause piscine. Même Anne qui apparemment a décidé d’arrêter la trompette s’est mis à la trempette (ouais, un peu facile).
Concernant la population sur le GR20, c’est assez impressionnant de voir la moyenne d’âge. Très jeune et souvent des filles. Ça doit leur faire bizarre de dîner à 18h30.

Si t’es breton, ici, tu peux t’exprimer. Un peu comme des frères d’armes avec les corses. Dans beaucoup de refuges, tu as le drapeau breton et même souvent des charlots mettent le drapeau sur leur sac à dos. Independancia !!

Les gardiens de refuge ont la lourde responsabilité de s’occuper des tentes. Attention, pas de les nettoyer, faut pas déconner. Juste dire à ceux qui ont réservés de se démerder pour trouver leur tente et faire payer l’emplacement à ceux qui viennent. En gros, un énorme boulot de 14h à 20h… Et les mecs ‘bossent’ 3 jours par semaine et ont 6 jours de recup. Normal, vue cette pression incroyable. Mais, ils se plaignent, trop de boulot….

L’enquête charcutière ? Ben pour l’instant, l’inspecteur Clouseau tourne en rond

Ricardo plus très fan de poissons