Ce deuxième circuit est de niveau une pantoufle. En plus tu vas repasser par certains endroits… no comment. Même équipe de chameliers mais un nouveau guide. Côté touriste, on est aussi neuf. Le nouveau cru… Un père belge avec sa fille de 15 ans, une belge, un couple qui vient pour la première fois dans le désert…. Pas du tout la même ambiance que le groupe précédent. Et c’est reparti par la traversée de l’oued version sac plastique. Au bout de 30 minutes la belge fait la remarque que ça va trop vite et 20 minutes plus tard, le belge avec sa fille te disent qu’on fait trop de pause et qu’on va trop lentement. Bonne chance au guide.

Ah oui, on a un nouveau guide local qui parle pas du tout. A part son nom, Baba, que dal ! Encore heureux qu’on a toujours le guide français et l’incontournable Khader !!

Toi, t’as un problème. Deux énormes crevasses au talon gauche. De plus en plus mal.

Premier bivouac, certainement le plus beau. Mélange de pitons et se sable.

Le guide va avoir du boulot, le matin personne n’arrive à ranger sa tente.

Traversée d’un grand plateau rocheux sans fin. Les chameaux sont invisibles. On attend, on attend… Finalement, leurs silhouettes apparaissent au loin. Les chameliers ont galéré pour les trouver. Dans la nuit, même avec les pattes entravées, les bougres ont préféré rentrer sur Djanet.

Après midi de marche dans un labyrinthe.

Lendemain matin, à part la belge qui n’arrive toujours pas à ranger sa tente, les autres sont autonomes. La blague belge du jour ? le belge dit que ce matin, il avait de la glace dans sa tente… Mouais, toi tu dors dehors à la belle étoile et tu as de moins en moins froid.

On reprend un chemin qu’on avait pris la semaine dernière pour aller à une guelta.

Ah, la différence entre un circuit une et deux pantoufles ? On a une heure de plus pour la sieste et beaucoup plus de pauses.

Ricardo, un seul pied chaussé