Apparemment, il y a une version japonaise des alpes (c’est là où a eu lieu les jeux olympiques) et bien, tu les ai pas vues….

Putain, 2 jours de flotte interminable. Ils vendent des parapluies minuscules, avec le vent t’es trempé minimum jusqu’à mi cuisse.

Des nuages, des nuages, impossible de voir les montagnes!! Qui t’a lancé un sort???

A Takayama, t’as testé l’hébergement traditionnel japonais, le ryokan, http://www.sumiyoshi-ryokan.com

Une petite chambre avec vue sur la rivière et repas traditionnel. Une fois de plus, tu sais pas ce que t’as mangé, pareil pour le petit dej, t’as choisi l’option petit dej japonais. Plein de petites assiettes et une sorte de mini barbecue. Du coup, t’as acheté un de ces BBQs et t’essayes maintenant de te le trimballer dans le sac, mais quel con, vous n’imaginez pas la galère. Avec le BBQ, t’as acheté la bouffe qui va avec, tu fais cuire la bouffe sur une feuille de tu ne sais quel arbre (t’as aussi la feuille…). De retour à Paris, tu ne sais pas qui va être le cobaye. A regarder, c’est pas appétissant. A manger, c’est différent.

La route qui mène de Takayama à Matsumoto (d’ou je vous écris maintenant) est superbe car elle passe entre les montagnes et en automne, les feuilles changent de couleur, et tu as une forêt verte, orange, rouge, bordeaux mais surtout gris (la pluie, le brouillard, les nuages).

A Matsumoto, il y a un château qui date d’au moins perlimpinpin, 1560 et des brouettes pour les pointus des dates. Sympa la visite sous les trombes d’eau. Coup de chance, à l’intérieur du parc, il y a une sorte de fête, style merguez party local, avec des grandes tentes partout, tout juste s’ils ne vendent pas le kebab, donc la quiétude et l’harmonie du parc, tu t’assois de dessus.

Petit point cuisine locale : Matsumoto a des spécialités culinaires, faut bien qu’ils aient quelque chose à part leur château (classé Trésor national du Japon, ça rigole pas). Donc, t’as testé pour vous : Sashimi de cheval, tu vas dans l’écurie derrière le resto, tu choisis ton cheval et ils t’en apportent des tranches crues. Tu blagues pour l’écurie, mais le cheval cru, bof sans plus. Euh, désolé pour ceux qui aiment les bourrins.

Par contre, tu n’as pas mangé de porc, le halouf, hors de question, je suis tes consignes Adnana, si ça continue, allahakbhar, tu vas aller faire le pèlerinage… Ah, t’as  aussi essayé les larves d’abeilles. Ouais vous avez bien lu. Spécialité du coin. Ca baigne dans le miel. Pas mauvais, c’est histoire de se venger de leurs piqures. Et, en plus, tu arrives à les attraper avec des baguettes!!!

Il y a un autre truc local, tu vas voir si tu peux l’essayer, c’est le grillon. Il parait que ça a le goût des crevettes. Au fait, pour les adeptes du thé, t’as acheté un thé spécifique au japon, une fortune pour juste 20 grammes, le Matcha. Les feuilles sont brulées et ça devient de la poudre verte. Tu en mets un peu avec de l’eau bouillante, tu secoues avec un appareil bizarre (que t’asaussi acheté), ca te fais un truc un peu moussant d’une jolie couleur verte. La tasse revient à un mois de salaire. (un mois de salaire, ça dépend de quel salaire, je parle pas du salaire de certains commerçants dans le sud de la France qui pleurent alors qui sont toujours en vacance, ils se reconnaitront…surtout qu’ils font bosser les autres, en plus des jeunes sans défense…)

Demain, direction le mont Fuji. Mal barrée l’ascension, surtout s’il fait ce temps pourri…  En plus, tu n’es pas équipé, mais bon!

Beeman