Un petit mot sur Wellington :

J’avais vraiment pas aimé Auckland mais Wellington est très sympa. Il y a une rue piétonne avec plein de petites boutiques. L’auberge de jeunesse est en plein centre ville et les quais donnent sur des musées.

Cet après midi, il y avait une compétition de canoë de 20 personnes et ça a duré tout l’après midi. Très sympa à regarder. J’ai eu aussi l’occasion d’assister aux danses maoris. Ils nous ont fait le HAKA (ce qu’ils font avant chaque match de rugby pour impressionner l’adversaire) et, à ce moment,  il n’y a pas un bruit dans la salle, tout le monde est fasciné.

Wellington est réputée pour être la ville la plus venteuse au monde : c’est vrai, la vache, il y a pas 5 minutes de répit et ça souffle fort… Ce matin, bien évidemment de la pluie (et du vent), faut pas perdre les bonnes habitudes…. mais il y a tellement de vent que les nuages ont disparu au bout de 30 minutes et maintenant c’est plein soleil. Par contre il faut faire très attention, car c’est en NZ que la couche d’ozone est la plus faible et le soleil brûle vraiment. Je passe la soirée et le lendemain chez un ami d’une amie (merci Eva) qui a apparemment une superbe maison et un voilier. On ira peut être faire du bateau demain…top.

Sinon, lundi lever à 6h30 pour prendre le ferry pour rejoindre l’île du sud puis le bus pour aller à la ville de départ de mon prochain trek de 10j : Nelson (soit en tout 5h de trajet)

Pour ceux que ça intéresse, voici comment les maoris expliquent la création de la NZ : au départ il y avait l’île du nord uniquement (la NZ est composée de 2 îles). Il y avait un enfant d’une dizaine d’années dans une famille de pêcheur qui n’était pas autorisé à accompagner ses grands frères et son père à la pêche car il était trop petit. Il devait attendre de grandir. Un jour, il en a eu marre d’attendre et il est parti tout seul à la pêche en pirogue tôt le matin. Pendant toute la journée il n’a pas eu une seule touche et juste quand il va remonter sa ligne il sent une touche. Il essaye de remonter la ligne mais il n’y arrive pas, ça doit être un gros poisson. Il passe des heures sans succès. Ses frères reviennent de la pêche et ne le trouvent pas et se disent qu’il a dû aller pêcher et ils repartent en mer pour le trouver. Finalement, ils le retrouvent en mer et l’aident à remonter sa prise. Ils passent plusieurs heures pour finalement remonter non pas un poisson mais l’île du sud (c’était la minute culturelle).

A+