Salut à tous,

De retour de la muraille et vivant et entier.

On est parti à 4 (3 français et 1 danois). Il a fallu prendre 2 bus locaux où les chinois se battent pour monter en premier, quand tu as un gros sac à dos, ça en impose et ils peuvent pas te coller dans le dos. Finalement on est arrivé à monter et on a fait 3 heures de bus pour arriver à la muraille à Huangua. Cette partie n’est pas restaurée et il y a des endroits très difficiles à passer. Comme on a pris le bus à midi, le danois et moi n’avons pas eu le temps de déjeuner. Et pendant tout l’après-midi qu’on marchait sur la muraille (ah oui, il faut savoir qu’il n’y a pas 10 mètres de plat, elle ne fait que passer par des crêtes et c’est très pentu), le danois n’a pas arrêté de me demander si je n’avais pas faim (faut savoir qu’il était bien rond et qu’il crachait pas sur la bouffe). Finalement on s’est arrêté dans une tour pour planter la tente et pour manger. On a crevé de chaud mais superbe coucher de soleil oranger. Le lendemain, lever à 4h30 pour éviter la chaleur, il faut savoir qu’il faisait quand même 27 degrés à 4h30 et une moiteur horrible et on a continué notre chemin. Il y avait une autre partie à faire (et même à escalader) mais les autres se sont dégonflés (1500m de dénivelé) et j’y suis pas allé tout seul car s’il m’arrivait le moindre pépin, je pouvais attendre 10 ans des secours.

Finalement vers 11h00 on a rejoint un petit bouiboui où on a mangé une truite pêchée devant nous. En fait, ici il faut demander les prix avant : On a demandé le prix de la truite, 15ff, ok on prend, le prix de l’eau, 6ff, ok on prend, le prix de la pastèque, 20ff, trop cher on prend pas, bon 10ff, ok on prend, mais l’erreur a été de ne pas demander le prix du riz et du plat de légumes ===> 55 ff. On a passé le début de l’après-midi à l’ombre d’un arbre à siroter du thé (gratuit !!!) et à taper le carton puis on est rentré sur Pékin. Le bus est bien évidemment tombé en panne et on a dû en arrêter un autre pour monter. Arrivé au terminus, le chauffeur hurle après les chinois qui veulent monter dans le bus sans nous laisser descendre avant. Ça m’a tellement énervé, ils sont cons, que j’ai mis mon gros sac devant moi et je les ai envoyé valdinguer dans tous les sens. Merde !! Je ne pouvais même pas descendre du bus.

Arrivé à l’auberge, poisseux, crasseux. Je sors de la douche pour vous écrire ce petit mail.