Lever 6 h du matin, ça parait tôt mais non, on s’est couché à 21h00. De toute manière, il fait toujours la même luminosité. On remballe les tentes et tous le matos sur les pulkas. Objectif : 6 heures de ski pour rejoindre l’autre coté du fjord en traversant la banquise.

Il y a 4 petites pulkas (petites mais pas légères) et une grosse pulka qui va être tirée par les chiens. La mère Odile (professionnelle reconnue mondialement en chien de traîneau) décide de s’occuper des chiens qui vont tirer la grosse pulka, le guide la laisse faire car on sent qu’il n’a aucune expérience des chiens… (A se demander où on l’a encore trouvé celui-là !!!). On met nos harnais et on accroche les pulkas. Sauf Odile qui elle s’accroche à la pulka tirée par les chiens. Sauf que quand on ne maîtrise pas les chiens, ils partent dans tous les sens. C’est pas avec les skis sans quart que tu vas retenir les chiens, et la voilà qui se vautre et se fait traîner par les chiens. Je le dis au guide qu’il devrait s’occuper des chiens mais il fait celui qui n’entend pas. Au bout de 5 gamelles d’Odile, j’en ai marre de poireauter au froid en attendant qu’Odile tienne debout et je commence à tirer ma pulka sur la banquise. Le guide me rattrape en m’indiquant qu’il ne faut pas que je m’écarte, qu’il faut qu’on reste ensemble car il peut y avoir des ours et qu’il ne peut garantir ma sécurité. Ok je comprends, il a raison, mais 1 heure après, ce con marchait 200m devant nous. Je t’en foutrai de la sécurité !!! Finalement Odile a enlevé les skis et marche à coté de la pulka des chiens, c’est plus facile pour les retenir mais au début, elle a été obligée de courir au même niveau des chiens.

Alors, la banquise, c’est blanc, c’est froid, ça glisse avec ses skis de m… on est au milieu de nulle part.

Coup de chance, le temps commence à se découvrir et vers la fin de la journée, on aura un beau soleil.

Au milieu de la banquise, on s’arrête pour déjeuner : Fruits secs, biscuits et barres de céréales périmés, cacahouètes. Ça c’est un repas équilibré !!! Finalement, on quitte la banquise pour rejoindre l’entrée d’une vallée.

Mes amis Odile, Serge et Nicole sont entamés, les chiens aussi. A peine on les installe dans la neige, qu’ils se mettent en boule et font un roupillon (je parle des chiens…).

Notre guide est un spécialiste du choix de l’emplacement des tentes : prés de la piste où passent les scooters des neiges. No comment

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