Nous voilà déjà sur le retour, 2 jours de skis pour retourner au bercail. Le guide qui voulait qu’on reste groupé, a maintenant récupéré la pulka avec les chiens et se laisse traîner par les chiens 500 mètres devant nous. Cool la vie. De plus, à moins qu’il soit champion de tir, je ne vois pas comment, il pourrait dégommer un ours. C’est pas grave, on est en sécurité, on a un sifflet pour prévenir (mais je ne crois pas que ça fera fuir l’ours) et des pétards.

Le truc nul est qu’on suit une autoroute : C’est le chemin par lequel passent les scooters. Top. Plutôt que de suivre un chemin tranquille, on est sur une route (en fait, des traces de scooters) de 10 mètres de large. De temps en temps, des scooters passent avec une bonne odeur d’essence.

Par contre super soleil, pas de vent, il doit faire 0°, je skie en t-shirt, sans bonnet, sans gant alors que les autres sont en polaire, parka et bonnet. Comprends pas !! Je suis impressionné par mes facultés d’adaptation… même si en principe je suis plutôt habitué au temps de merde.

Comme on avance très rapidement, en plus du temps de ski (au fait quand je dis du ski, je vous parle pas du ski où vous êtes en descente, ici on pousse sur les bâtons et on tire plus de 30 kg !!), on va faire des balades à pied de 2-3 heures

Repas du soir : Attention grande cuisine ce soir : Crumble et tartiflette, oui vous avez bien lu !! Je précise, au départ c’est lyophilisé, tu rajoutes de l’eau chaude, tu poireautes 10 minutes et tu manges. Autant dans un resto, tu trouverais ça très moyen, autant après 6-8h de ski, sous une tente, tu trouves ces plats délicieux. Le plus dur c’est le petit coup de prune en dijo qui t’arrache la tronche.

En termes de bestiole, on n’a pas vu d’ours mais on a vu des rennes blancs pas très farouches, des lagopèdes (des sortes de perdrix blanches) et quelques phoques sur la banquise et qui, même si je ne supporte pas les chasseurs, auraient faits un bon complément à nos produits périmés.