Alors Pokhara, ville touristique par excellence, une rue interminable longe le lac et il n y a que des restos et boutiques pour touristes. Il y a forcement un coin pour les népalais mais ça n’a pas l’air proche et c’est pas prévu dans la visite de groupe. T’es logé dans un super hôtel avec piscine. Totalement indispensable vu l’humidité. Ballade tout en surveillant le ciel car les nuages s’amoncellent et quand ça tombe, ça rigole pas. T’en profites pour t’arrêter dans des échoppes dans la rue pour essayer les samossas faits pour les locaux, un délice!!!!

Il tombe des cordes, t’es dans la piscine, t’attends en te disant que demain tu vas enfin commencer le trek.

Le soir, dîner au buffet de l’hôtel : choix entre spaghetti à la napolitaine, pomme de terre et 2-3 autres conneries occidentales, mais on a le droit à des danses en plein air mais comme il pleut… Le plat traditionnel, le dal bath, qui est à base de lentilles et qui est super bon, était ici quelconque. Les népalais en mangent le matin et le soir (à midi, c’est ceinture)

Il faut pas se coucher tard car demain on quitte Pokhara pour prendre l’avion pour Jomoson qui sera notre point de départ du trek. L’équipe avec les mules nous y attend. Oui, pas de sherpas pour les bagages, on a des mules (à voir s’il y en a pas déjà dans le groupe…).

Arrivé à l’aéroport à 5h30, la météo n’est pas bonne, donc tu attends. A 8h ça s’améliore pas et pourtant on a que de 20 minutes de vol. C’est un coucou à hélices non pressurisé qui ne dépasse pas les 4000 m d’altitude et vole donc dans les vallées entre les montagnes mais comme c’est plein de nuages, c’est risqué. Donc en attendant, t’achètes 2 paquets de pistaches qui vont servir de jeton et tu joues au poker… un népalais nous a rejoint pour jouer mais lui aussi s’est fait plumé par les 2 plus jeunes du groupe. 10h finalement c’est bon… Je vous passe le contrôle de police où il font semblant de chercher les sacs et tu montes dans le coucou. C’est un avion de 16 places, on est le groupe de 13, 2 japonaises et une locale.

A peine l’avion bouge sur la piste que de l’eau coule du plafond. Tu mets ta ceinture de sécurité mais bon…vu l’état de l’appareil… Au fait, pas de porte entre toi et la cabine de pilotage donc tu peux voir la modernité des équipements. Et là, tu ressens le moindre petit trou d’air. La japonaise à côté de toi fait la tronche, peut-être, car t’es côté hublot et elle ne peut pas faire de photos, mais bon, comme il y avait que des nuages. Apparemment l’autre japonaise a passé les 35 minutes du vol à prier!!

Bizarre, je vous ai dit que le vol prenait 20 minutes alors que tu parles maintenant de 35 minutes. Une idée ? Si tout se passait bien, ça serait trop simple. Donc t’es dans l’avion, de temps en temps tu vois quelques éclaircies et à ces moments tu t’aperçois que tu es effectivement en train de voler entre 2 montagnes et que c’est pas super large, et qu’avec les nuages, c’est super risqué.é.

L’hôtesse passe t’apporter des bonbons au beurre de yack et un verre d’eau. Service très

classe sur Yeti Airlines !! A un moment, l’avion se met à tourner et descendre rapidement, bizarre. Les 2 jeunes assis devant commencent à faire ouhhh et l’un d’eux récupère rapidement un sac plastique, le petit déjeuner a du mal à rester dans l’estomac. Finalement l’avion reprend de l’altitude et l’hôtesse vient nous dire qu’on fait demi-tour, impossible de s’engager dans la dernière vallée alors qu’il doit nous rester 2-3 minutes de vol, trop dangereux ! Ah ouais ! Trop dangereux ? Parce que voler sans aucune visibilité entre les montagnes c’était pas dangereux ?

Retour sur Pokhara et applaudissement des 2 jeunes (15 et 20 ans, t’apprendras plus tard que la fille croyait aux dahus) à l’atterrissage qui n’ont pas entendu l’hôtesse et qui nous croyaient arriver à Jomosom. 12h, Retour à l’hôtel, déjeuner dans un resto spécialisé dans les plats italiens avec un cadre chinois… On a mangé népalais et finalement pas trop mal.

Rien à foutre de l’après-midi donc petite ballade dans la ville, achat d’une cape de pluie, on ne sait jamais… Il y avait une cérémonie hindoue pour la déesse Shiva. En retournant à l’hôtel, tu vois un groupe de népalais qui regardent dans la direction de ton hôtel, bizarre. Tu regardes ce qu’ils regardent et en fait, ils matent un groupe de touristes sur le toit de l’hôtel. Donc tu regardes dans la direction de ce que les touristes regardent et grand coup de pot, les nuages avaient disparus et on voyait enfin les montagnes. C’est impressionnant de voir ces monstres de si prés.

Les gars aux crocs, super fatigués, (pour l’instant on a rien foutu) ont passé leur après-midi à dormir dans leur chambre et dire qu’on va marcher 5-7h par jour.

Resto pour touristes mais avec plat local mais ça n’empêche pas que quelqu’un prenne une pizza.

Demain on réessaye l’avion sinon, l’autre alternative est la jeep, minimum 2 jours de jeeps mais les routes ne semblent pas bonnes.

Namasté !!