On est dans le village Jirira au pied du volcan Tunupa, le local qui a monté sa guesthouse doit être le plus riche de la région !! Ils ont 2 catégories de chambre, on nous a réservé les plus nazes. De temps en temps un peu de confort ne fait pas de mal. On a commencé à sortir des sacs de couchage dans la chambre, le froid est de plus en plus intense. On aura un jour 6° au lever. Oui dans une maison fermée, pas sous la tente.

Deuxième marche d’acclimatation pour monter au belvédère à 5000 mais soyons honnête, on part de 4000m. Cette fois t’as sorti les bâtons de marche et ta poche contient des feuilles de coca. Oui, ils se dopent tous dans le groupe avec leur poudre énergétique qu’ils mettent dans la gourde. Toi tu fais local avec la coca. Tu pétes la forme et le guide fait trop de pause pour ton rythme donc tu lui dis que tu pars devant. Sébastien et Linda qui marchent très vite n’osaient pas doubler le guide mais comme ils te voient faire, ils font de même. Tu vois passer deux Ferrari, ah la jeunesse !! T’essayes même pas de te mettre dans leur rythme car tu vas exploser en vol. Sauf qu’on arrive à un croisement. Linda et Sébastien t’attendent et hésitent sur le chemin à prendre. Faut pas être con, tu vas pas choisir un chemin au hasard et comme t’as pas envie de te refroidir, tu poses ton sac et tu redescends tranquillement rejoindre le groupe qui est bien plus bas mais qui arrive. Tu rejoins le guide et tu remontes avec eux sauf que Linda et Sebastien sont plus là. Marre d’attendre, ils ont pris un chemin, on les voit au loin mais manque de pot c’est pas le bon. Ah l’impatience de la jeunesse. Le guide part à leur ‘poursuite’.

Tu prends l’autre chemin avec le reste du groupe pour arriver tout en haut du belvédère et avoir une belle vue sur le Salar de Uyuni. Le souffle est un peu court mais ca va mieux que la précédente marche. Le guide nous rejoint avec les deux fautifs. On essaye de faire des photos de groupe mais la chiante ne veut pas participer. La vue est superbe, on voit au loin le fameux Salar de Uyuni.

Quelqu’un, un spécialiste de la montagne bien sûr, a amené un appareil pour calculer ton pouls et l’oxygénation de ton sang. Donc on y passe tous, histoire de voir les chiffres. Bon, tes chiffres sont pas top. Ah oui, il y a 2 clebs qui nous ont suivi depuis la guesthouse, eux ils galopent…

On part en voiture sur le salar de Uyuni. 10.000 km carré de sel. C’est blanc à perte de vue. En dessous de la plaque de sel, il y a de l’eau et certaines parties du salar sont recouvertes d’eau à certaines époques.

On s’arrête à quelques kilomètres d’une ‘île’ très connu Incahuasi. Oui, on appelle ça des îles. Certaines sont couvertes de cactus centenaires. Le guide nous fait nous aligner, espacé de trois mètres. On ferme les yeux et on doit faire 70 pas en ligne droite. Puis on ouvre les yeux. C’est assez floklo, y en a qui sont arrivés à faire demi tour.

Tu pensais être tranquille au milieu du Salar mais non. A midi, tous les touristes se retrouvent sur cette ile. Il y a un parking, il doit bien y avoir 50 4*4. Il faut payer pour aller se balader sur l’ile. Il y a un chemin à suivre… Le cadre est superbe mais le coté touristique est un peu too much. Nos cuisinières ont installé le déjeuner ; la table et les tabourets sont des grands blocs de sel. La chiante mange à part. Après le repas, tu fais comme tout le monde, tu as ton petit ticket et tu fais le chemin touristique sur l’ile et il faut pas sortir du sentier. Faut reconnaitre que les cactus sont incroyables avec en plus en arrière plan le Salar. Vue la réverbération, sans lunette de soleil, t’es aveugle au bout de 5 minute.

Nuit dans une guest house ou tout est en sel, les murs, le lit, la table…incroyable.