Salut la grisaille,

Direction le fameux parc du Lencois. Arrivée à la posada dans le village de Santo Amaro à 13h et puis plus rien à foutre. Il doit faire 35° à l’ombre. Ça va être long. Finalement on est quand même allé dans le centre du bled. Il y a une petite rivière d’eau chaude où les gamins attrapent des crevettes et en face une dizaine de petits bars-paillotes multicolores. Un des bars à un mur de baffles de 2m * 2m, on doit l’entendre à l’autre bout de la ville. Donc tu t’installes, pieds nus dans le sable blanc, une (plusieurs) bière fraîche à la main, de la musique reggae dans les oreilles et tu regardes le soleil se coucher en ne pensant pas aux parisiens dans leur grisaille. Bon, en toute transparence, il y a 2-3 moustiques qui font un peu chier.

A part la belge, les autres ont aucune expérience de la marche dans le sable et les 300 m de marche de piste sableuse pour aller au village en a inquiété certains. Une ne veut pas avoir de sable entre sa semelle et son pied donc elle veut plus marcher en sandales, elle va tenter pieds nus ou baskets. Pieds nus, elle, la bonne blague. Une autre ne sait pas si elle va pouvoir porter son sac pendant trois jours. Elle aime beaucoup l’Asie car on lui porte son sac dans les hôtels. Ah, ça va être un choc ici. Un autre va tenter de marcher en croc chaussette, trop honte pour lui de marcher en sandales. Ça va être folklorique. Le risque est que le guide, qui est déjà pas naturellement un violent, raccourcisse la balade à cause de cette équipe de baltringues.

Comme il fait très chaud, demain on part marcher à 4h du matin à la frontale.

Va t-il falloir écrire boulet au singulier ?

Sponsor de l’association boulet sans frontière