Bye-bye le St Trop brésilien direction une autre plage, Icarai. Pas super simple pour y aller mais avec le bus local, ca permet de voir des endroits pas touristiques.
Icarai, un village de pêcheur qui s’ouvre au tourisme, une anse, une grande plage de sable, des cocotiers, quelques petits restos qui donnent sur la plage et aux deux extrémités de la plage d’immenses arbres blancs avec des pales qui tournent. Ca casse un peu l’image de plage perdue. Surtout que les bagnoles peuvent rouler sur la plage.
Côté touristes, à part les kitesurfers et les brésiliens qui débarquent de Fortaleza pour le week-end pas le moindre routard. Mais t’as du français. Si tu veux faire du kite surf et que tu pipes pas un mot de portugais, tu viens ici, tu seras qu’avec des grenouilles mais faut parler kite, dormir kite, vivre kite. Le village s’agrandit et ce sont les français qui achètent.
T’as pris l’option balade en 4×4 qui roule sur la plage histoire que les autres profitent de tes traces de pneus dans le sable. La balade passe par des tous petits bleds où trône l’église pour terminer au bord d’un lac. Le tout dans une ambiance brésilienne de week-end, c’est à dire que dès 10h30, ils sont à la bière et crient.

L’après midi, rebelote avec une autre équipe de brésiliens. L’idée est de traverser en pick-up 4×4 le champ de dunes et d’éoliennes pour rejoindre le fleuve Aracatiaçu. De là on prend un petit bateau. On est 10 sur le bateau et la plus mince des brésiliennes doit être une adepte du régime ‘sumo’. Ca donne une idée des autres. Rajoutes les glacières de bière et tu comprends pourquoi le bateau n’avance pas. Les gilets de sauvetage ? Oui, oui, il doit bien y en avoir 2. De toute façon, on va pas très loin, on passe dans une mangrove et on remonte le fleuve 10 minutes pour rejoindre un bouiboui/bar/resto où tu peux manger des échantillons d’huîtres et de crevettes tout en picolant. Oui, surtout en picolant. Et enfin on reprend la bagnole pour rejoindre une dune et profiter du coucher de soleil sur le fleuve. Très déçu, aucun brésilien n’a applaudi le coucher du soleil.

Le soir, la petite place se transforme en cantine à ciel ouvert. Une dizaine de micro stands avec des marmites. Ambiance  tranquille, très loin de l’image dangereuse qu’on a des grandes villes brésiliennes. Et à chaque fois que t’arrives dans une guesthouse, de suite, sans que tu demandes, le proprio te dit si ça craint ou pas. Ca doit être une des premières questions posées par le touriste tremblant de peur.
23h, t’as plus de bagnoles et de motos qui roulent sur la plage que sur la route. A ce propos, Anne devrait permettre à ceux qui ont des 4×4 de rouler sur sa plage à Paris. Tout le monde serait content, les écolos ont déjà leur pâté de sable et les charlots parisiens en 4×4 pourraient rouler sur les quais.
Fini les strings, euh non, fini les plages brésiliennes, direction le plus beau trek du Brésil.
Ricardo string nostalgique