J6 – Direction le col de Vergio
La future trompettiste Anne semble proche d’être sur le podium. Le début, une descente plutôt facile. On se ballade dans une pinède. Petit arrêt pour acheter un fromage. C’est toi qui le trimballe. Y a intérêt à le manger rapidement car il fouette grave le bougre.
Autant sur la charcuterie, t’as bien compris que t’allais mangé du porc polonais autant sur le fromage, t’es plus confiant. Puis commence la montée. Louisette Armstrong qui a refusé de manger a forcément du mal. Et même s’il n’y a que 600m de dénivelé, la montée est réputée pour faire mal. C’est pas compliqué si Anne est trop à la dérive, elle risque d’être le prochain maillon faible et dégager demain. Même si Simon est beaucoup plus cool que la précédente guide et ralenti fortement le rythme pour l’aider. Une fois le col passé, Simon décide de ne pas passer par les crêtes. Oui, depuis quelques jours, le temps est brumeux est gâche la vue. Apparemment, ça serait des particules fines provenant du sirocco.

Ok, on ne fait pas les crêtes mais en contre partie, on s’arrête au bord d’une vasque d’eau rafraîchissante. Un pingouin y trouverait son bonheur.
On passe la nuit dans un gîte où Éric, celui qui a failli être trompette d’or, a payé tournée sur tournée en terminant par la myrte, l’alcool local. Le lendemain va être dur.
On a décidé avec 3 autres gars de prendre chacun 1 bouteille d’eau d’Anne pour qu’elle porte moins. Tu lui as fait la misère pour qu’elle enlève de son sac ses crèmes et produits pas indispensables. Ouais, elle trimballe 2 serviettes de toilette. On est boulet ou pas. On part pour 3 jours et le 2ème sera un des pires. Donc, si elle vient faut qu’elle mange et qu’elle vire des merdes de son sac.
Alors côté dream team, y a un noyau fort, le Fabien avec son harem, genre Charlie et ses drôles de dames. C’est bien, il a l’impression d’être une star avec ses vêtements high tech moulants. Et puis y a les autres qui essayent de supporter les rires forts  et commentaires désagréables de la poissonnière Géraldine, une des drôles de dames.
Sinon, côté Corse, tous le même discours. Il y a trop de monde (pas des corses, des pinzutus bien sûr), tout coûte trop cher, ils sont payés moins cher. Blablabla. Bizarrement, ils sont contents de voir le pognon des touristes…
Ricardo