Ce qui est bien dans ce trek, c’est que chaque jour on fait qqchose de différent de ce qui était prévu la veille. On va finalement descendre par le même chemin mais on va passer au dessus du chemin disparu.

D’autres groupes devaient redescendre mais pour l’instant leurs muletiers cherchent leurs mules parties en vadrouille. Pour une fois que ça tombe pas sur nos pompes…

Le temps s’est dégagé. Et en fait, en situation normale, il n’y a pas de neige même au sommet des montagnes sur cette photo.

Un hélicoptère se pointe pour évacuer les groupes bloqués entre les cols depuis 4-5 jours. Ils ont du prendre cher.

Incroyable, première journée où on ne prend pas de flotte.

On s’est tapé quand-même 650m de dénivelé positif pour 1650m de négatif sur 22 bornes.

Étonnamment, à part gugus-médecin, tout le monde marche bien et particulièrement les anciens. Gugus71 avec ses Sportiva, son pantalon épais et sa polaire et son mérinos tient le choc. Gugus-trail et toi êtes en t-shirt, on comprend pas comment il crève pas de chaud.

Ce soir, le cuistot a sorti le grand jeu. Il est arrivé à nous faire une énorme pizza super bonne mais aussi un gâteau. Et il n’a même pas de four, le bougre !

Petit point culinaire : tous les jours, on a des légumes frais midi et soir. Chou-fleur (tous les jours), carottes, haricots… En fait, tous les petits villages ont des potagers et vendent leurs légumes aux cuistots des touristes.

Petit point médical : à l’exception de gugus-médecin, tout le monde est malade, toi le premier. C’est un concert de toux grasse toute la journée et t’es le chef d’orchestre.

Ricardo chef d’orchestre