Comme on est beaucoup descendu, la nuit a été moins glacial.
On a monté le camp près d’une grande tente où vit une femme avec ses deux enfants. Un peu comme un resto/épicerie/maison de thé. La gamine de 3 ans est scotché dès son réveil à un smartphone (il y a pas de connexion internet). Faut reconnaître qu’il n’y a absolument rien à faire autour. Elle a daigné lâcher son smartphone quand on lui a donné du pancake.
La matinée consiste à marcher ce qu’on avait marché en une journée entière la semaine dernière. La seule différence, t’as l’impression que les buissons ont commencé à jaunir et rougir par rapport à la semaine dernière.
Après la pause déj, on prend un chemin différent de l’aller. Au lieu de passer par les crêtes, on va redescendre près de la rivière et demain passer de l’autre côté. Au moins, ça sera légèrement différent. Le pauvre guide essaye de nous trouver d’autres chemins mais les possibilités sont limitées.
C’est la journée bûcheron. On croise plusieurs caravanes de mules qui transportent de très lourdes poutres.
Gugusette78 s’émeut. Par contre, quand elle croise des jeunes qu’ont pas 20 ans qui portent une énorme poutre, elle ne dit rien. Si la poutre est trop longue, ça doit être trop compliqué pour les mules dans les lacets donc c’est les gens qui portent.
Gugus-lapisse, toujours champion pour dire des conneries, soulève un côté d’une poutre et affirme qu’elle n’est pas si lourde que ça. Tu lui dis qu’il faut la soulever par le milieu pour vraiment sentir le poids. Il la soulève et n’arrive pas à la reposer à sa place. Un champion, je vous dis !
1300m de dénivelé négatif, les genoux ont pris cher.
Premier campement dans la forêt pas très loin de plants de cannabis.
Thème de la discussion du dîner : les pets ou plutôt les flatulences en terme technique médical… T’es toujours le premier à quitter la table à la fin du dîner, étonnant !
Traduction du briefing de la soirée : On va un peu tourner en rond dans la région jusqu’à chopper un avion dans 4-5 jours à Juphal.
Ricardo